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Crédit photo : Michel Fischer |
La
première journée a débuté par une introduction de la gestionnaire de
transfert numérique aux Archives nationales du Royaume-Uni, qui s’est
penchée sur la complexité des documents et des données numériques et le
fait qu’ils engendrent des défis et des interrogations :
Comment
faire le tri et la sélection avec les archives hybrides ? Face au volume
des documents ? Comment s’assurer que toutes les données
confidentielles ont été correctement identifiées ? Comment bien faire ?
Comment éviter de manipuler les métadonnées ?
L’ensemble de ces questions se sont posées pour l’ensemble des intervenants lors de ces deux journées.
L’ensemble
des intervenants a été d’accord sur le fait qu’il faut agir vite
quand on parle d’électronique, car les serveurs sont encombrés, les
données mal organisées, les formats deviennent rapidement obsolètes,
etc. Il est donc nécessaire d’apporter des solutions en hiérarchisant et
en validant l’information, en réduisant les volumétries, en s’adaptant
aux nouveaux usages ou encore en garantissant l’archivage et l’accès à
l’information.
Pour cela, les intervenants présents ont
procédé ou assisté à la mise en place de systèmes d’archivage
électronique (SAE) dans leur structure, qui sont installés pour diverses
raisons : réglementaires (SAE finances à La Poste), organisationnels
(SAE du Conseil supérieur du notariat) ou historiques (SAE des
ministères économiques et financiers).
Tous sont d’accord
pour dire qu’avant de se lancer dans un projet de SAE il est nécessaire
d’établir un plan d’action en définissant les besoins et le périmètre,
en élaborant des référentiels d’archivage mais aussi en examinant les
solutions afin de choisir celles qui conviennent le mieux.
Il a
été rappelé à plusieurs reprises l’importance de renseigner les
métadonnées et d’indexer, car sans cela le document électronique ne peut
exister.
Pour l’ensemble des intervenants, la
dématérialisation n’est pas une fin en soi mais permet d’avoir un accès
rapide, permanent et mutualisé, même s’il existe plusieurs obstacles qui
ne sont pas vraiment techniques mais plutôt organisationnels, culturels
et j’ajouterai même financiers.
On peut constater que beaucoup de SAE sont imparfaits, car ils deviennent rapidement obsolètes et sont en évolution permanente.
Le
constat c’est que « dématérialisation » ne veut pas dire « destruction
du papier » puisque toutes les structures conservent le papier pour des
raisons de preuve, et ce malgré le décret du 15 juin 2011 relatif au
dossier individuel des agents publics et à sa gestion sur support
électronique qui indique que : « en cas de coexistence des supports
électronique et papier, toute pièce versée au dossier ne peut être
conservée que sur l’un des deux supports, selon le mode de gestion
choisi par l’administration ».
Pour conclure, on peut
dire qu’il demeure des interrogations sur la pérennité des documents et
données électroniques malgré la généralisation des SAE.
BJR, très intéressant,nous sommes sur une même longueur d’onde, en fait ici en au Cameroun nous organisons un colloque pareil, SANUM vous invites, surtout les intervenants de votre colloque à nous prêter mains forte en collaboration pour qu'en synergie nous le fassions mieux. Nous pouvons aller sur une base de partenariat, car le gouvernement nous a accordé toute la confiance pour assurer les archives aux cameroun (SANUM, système d'archivage numérique) contact:+237697150770/+237674796840; mail:Sylver.ndongo@yahoo.fr
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